mardi 13 décembre 2011

L'économie familiale et le féminisme.

Comme vous le savez, je suis de la jeune génération, la génération de Y comme on dit. Ma mère est des derniers baby-boomers (1960), la première génération de femmes qui ont été indépendante financièrement. J'ai grandi dans l'idée ( et l'exemple) que les hommes et les femmes sont égales. Mon père fait l'épicerie, ma mère, les soupers. Ma mère lave le linge. Mon père le plie. Bref, je sais que je ne suis pas au service d'aucun heureux propriétaire d'un zizi. Mais...
 Moi, j'aime faire la vaisselle. L'épicerie aussi, le souper également. La laveuse est ma meilleure amie. La balayeuse me tient compagnie souvent. Je n'ai pas de honte à le dire: je suis une fée du logis. Voir mon Gros-Loup heureux est une joie sans égale.
Est-ce que je suis une femme opprimée pour autant? Non. Je suis très libre, parce que je fais ce que j'aime.
Récemment, j'ai rencontré quelqu'un que je connaissais qui m'a dit que je défaisais tout ce que le féminisme a fait pour moi... Parce que je portes des talons hauts au travail. Parce que je tricote. Parce que je fais la vaisselle. Parce que je cuisine.  Peut-on vraiment dire ça? Avant, les femmes le faisaient parce que c'était leur devoir, sans remerciement, ni reconnaissance. Dans mon cas, on ne peut pas dire que je n'ai pas de reconnaissance, je suis inondée de remerciements quand j'époussette le salon.
Avant, une femme pouvait gagner jusqu'à 50% de moins qu'un employé de l'autre sexe.Maintenant, je suis payée le même prix que mon collègue masculin pour le même travail dans un milieu très masculin
Pourquoi dire que notre génération défaisons ce que la génération précédente a fait pour nous? Certains avanceront que nous revenons à des valeurs machistes en acceptant ce que la société nous impose: minceur, beauté et maternité. D'autres diront quand affichant haut et fort une indépendance que nous n'avons pas eu à conquérir, nous affaiblissons la valeur de cette liberté.
À cela, je réponds:
La valeur de cette liberté nous la connaissons. Elle est maintenant entrée dans les normes pour tous. Tous les petits garçons savent maintenant qu'une femme est autre chose qu'une entité ménagère. Toutes les petites filles savent qu'elles peuvent faire ce qu'elles ont envie de faire, sans limites. Et je crois qu'en l'affichant ainsi, cette indépendance, nous la remettons en avant et faisons en sorte qu'elle reste une norme pour les prochaines génération. Cela dit, même en faisant toutes les manifestations au monde, nous ne pourrons changer le fait que nous sommes celles qui donnent la vie.
Tout cela, je le revendique et l'affirme. Il n'y a rien à remettre en question.

4 commentaires:

  1. salut,

    Je te comprend tout à fait et je pensais la même chose que toi jusqu'a ce que j'ai eu des enfants.

    Avec les enfants tu as beaucoup plus de tâches et beaucoup moins de temps. Tout ce qui était le fun auparavent devient un travail épuisant.

    Le ménage , lavage de vaisselle et ménage il y en a beaucoup plus ce qui était 2-3 brassés par semaine devient 1-2 brassés par jour , des enfants ça en fait de la vaisselle sale et le ménage est a refaire continuellement hihihi

    Le conjoint qui est habitué que tout soit fait par la conjointe depuis plusieurs années n'accepte pas sans problème de nous aider du jour au lendemain et ne réalise pas toujours le surplus de travail que ça nous donne.

    Ça devient épuisant de faire notre travail le jour et d'en faire un autre le soir : ménage, lavage, souper , bain des enfants , devoir .... quand le conjoint lui joue avec les enfants et sort les poubelles !!!!

    Nous pourrons en reparler dans quelques années et quelques enfants plutart LOL

    sans rancun j'adore ton blog

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  2. Merci de me lire... Sauf que... Je crois que tu as lu un peu en diagonale. Je disais justement que même si nous faisons les tâches autrefois réservées aux femmes, nous ne sommes plus OBLIGÉES de le faire.
    Chez moi, mon père faisait l'épicerie et ma mère cuisine. C'est comme ça c'est tout, mon père ne dira jamais que c'est une tâche de fille. Et c'est le principe que je voulais démontrer.
    Gros-Loup apprécie mes efforts et me le rend au centuple. Présentement, je travailles 40 heures, je vais à l'école et je fais du bénévolat.
    La quantité de choses que je peux faire à la maison est limitée.
    Lui est en période d'examen. Le matin, il fait la vaisselle, passe l'aspirateur et mets le linge à sécher pendant qu'il plie le reste.

    Un couple, c'est une équipe. Quand juste un des deux conjoints joue, la partie est plate.
    Si les deux jouent, les finales ne sont pas loin.
    As-tu déjà essayé d'en parler avec lui? Moi, avant je voulais tout faire et lui n'osait pas rien faire pour ne pas me déranger. Quand j'ai été au bord de l'épuisement, je me suis rendue compte qu'en fait, il attendait juste que je lui demande!

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  3. salut,

    Désolé si je n'avais pas exactement compris ce que tu voulais dire LOL

    Je dois dire que moi dans mon entourage et même au travail en parlant avec les filles l'équité dans le couple n'est vraiment pas quelques choses d'acquis.

    Pour ce qui est des salaires aussi , je dois dire que quand on regarde les emploies typiquement féminine le travail n'est pas terminé , il y a beaucoup qui sont encore au salaire minimum .

    Pour ce qui est de mon couple ne t'inquiète pas a mon 2e j'ai réalisé que je ne pourrais pas être une super women et tout faire donc après quelques discussion un peu difficile avec mon conjoint, il a réalisé que j'avais besoin d'aide.

    Donc maintenant je vais porter les enfants , il va les chercher le soir . Il m'aide en vidant le lave-vaisselle et en faisant du lavage.... Prochaine étape c'est pour les soupers, il en fais occasionnellement mais seulement des choses congelés ( croquettes, pizza, pâtes ...) J'aimerais bien qu'il commence à essayer des petites recettes simples.

    Je dois avouer que mon conjoint est un peu un vieux de la vielle ( on a quelques années de plus de quoi disons LOL) donc il faut y aller graduellement mais quand même il y a beaucoup d'amélioration .

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    1. Tant mieux! Je pense qu'un couple est un couple, mais aussi une équipe. Gros-Loup ne me dira jamais non à m'aider, mais parfois il rechigne... C'est plus la paresse que du machisme cependant! ;)

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